Gurvan HUE
Je suis un chef opérateur et je me suis installé l’année dernière à Douarnenez, attiré par le Pôle, le port, et le doux chant des mouettes. J’ai deux grands défauts : j’ai vécu à Paris et, plus grave, j’ai grandi à Quimper. Mais j’ai toujours su que Douarnenez était la plus belle ville du monde.
Après avoir fait des études littéraires, j’ai suivi ma formation à la Fémis. J’ai depuis accompagné à l’image de films très différents, des documentaires intimistes ou historiques, des fictions réalistes ou de genre… J’ai également travaillé au sein d’une troupe de théâtre (le collectif Eskandar), pour des films institutionnels (éditions Potemkine, la Cinetek, la Fondation SNCF, l’ADEME…), et dans l’éducation et l’enseignement (Ligue de l’enseignement, centres CCAS, Centre-images, Prépa cinéma du Collège Sévigné).
En arrivant à Douarnenez j’ai rencontré trois personnes formidables avec qui on a créé une structure, Quatre et Demi, et d’autres très sympathiques avec qui on aimerait développer des ateliers entre les membres du Pôle.
Je suis actuellement à la recherche de nouvelles collaborations en tant que chef opérateur, de tournages et de projets à accompagner. N’hésitez pas !
Gurvan en 3 fictions / 3 docus / 3 musiques de films
- 3 fictions qui donnent envie d'être libre
- Le ciel est à nous (1944) de Jean Grémillon : un film en avance sur son temps qui atteint des sommets !
- Tout ce que le ciel permet (1955) de Douglas Sirk : le plus beau mélodrame du monde !
- Du soleil pour les gueux (2001) d'Alain Guiraudie : qui ne cherche pas un berger d'ounayes après ce film ?
- 3 documentaires qui donnent envie de prendre la caméra
- Chronique d'un été (1961) de Jean Rouch / Edgar Morin : aller voir les gens et demander "comment vis-tu?", manifeste du cinéma-vérité. De là à The Balcony Movie (2021) de Pawel Lozinski, tout un pan du cinéma documentaire. A quand le "comment vis-tu?" de Douarnenez ?
- Cas n°1, cas n°2 (1979) d'Abbas Kiarostami : un grand documentaire politique sur la morale et l'éthique, à partir d'un "cas d'école", réalisé juste au seuil de la Révolution iranienne
- Mon voyage d'hiver (2003) de Vincent Dieutre : le réalisateur emmène son filleul adolescent à travers l'Allemagne enneigée et les affres de l'Histoire. "J'ai pensé que j'étais bien la dernière personne à qui confier un enfant. Jusque-là, l'enfant c'était moi". Une traversée du temps comme un poème de Paul Celan
- 3 musiques de films
- Pour être attendri.e : Uvertyr, de Björn Isfält et Talk to me de Staffan Stenström dans l'ironique et parfaitement adolescent A Swedish Love Story (1970) de Roy Andersson
- Pour être fasciné.e : Rohan du Bagad Men Ha Tan, musique de fin de Assassin (2015) de Hou Hsiao et A Pure Person de Lim Giong , musique d'ouverture de Millenium Mambo (2001) du même cinéaste
- Pour chialer : L'andantino de la sonate pour piano n°20 de Schubert dans Au Hasard Balthazar (1966), la scène vers la fin où l'âne gravit sa colline frappé par des bâtons, tel un Christ poilu
Portrait ©Tony Hayère
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