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Laurence ANSQUER
16 mars 2023
Mortaza BEHBOUDI

Mortaza BEHBOUDI

Reporters sans frontières (RSF) et 15 rédactions ou sociétés de production françaises avec lesquelles Mortaza Behboudi a collaboré demandent au régime taliban de libérer le reporter franco-afghan emprisonné depuis bientôt deux mois à Kaboul. Pétition ici

Mortaza Behboudi est né à Kaboul en 1994, sa famille fuit en Iran après la première prise du pouvoir par les talibans à Kaboul en 1996. Mortaza travaille dès ses 9 ans dans une usine de briques, puis de tapis pour payer sa scolarité. Rapidement il est attiré par la photographie. La révolution iranienne lui offre un terrain d’exercices idéal dans lequel il va se donner sans compter. Il sera arrêté à l’âge de 15 ans par les gardiens de la révolution puis relâché.

Les Afghans ne sont guère appréciés en Iran, ce qui le pousse en 2012 à retourner dans son pays natal, l’Afghanistan pour suivre des stages dans les médias locaux. Il a 17 ans. Le reportage est sa vocation mais il en voit rapidement les limites : journalistes inquiétés, menacés, médias censurés, affrontements entre tribus et groupes armés toujours présents.

Mortaza débarque en France et connait pendant plusieurs semaines la vie de SDF. Il finira par être repéré et accueilli à la maison des journalistes, qui prend sous sa protection des journalistes exilés, contraints de fuir leur pays. Très vite il apprend le français et reprend ses études à la Sorbonne. Au fil des années il collabore avec de nombreux médias : Médiapart, Ouest-France, Libération, Arte, France Télévisions, TV5 Monde, Radio France, etc.

Mortaza arrive pour la première fois à Douarnenez, en 2016, lors du Festival de cinéma. Parmi les liens étroits qu'il a tissé, il y a bien sûr l'équipe du Festival de cinéma, mais aussi de Tita B Productions, de Rhizomes, pour qui il anime régulièrement des ateliers avec les scolaires. Il a de nombreux amis ici et fait de la ville son port d'attache au point de vouloir y célébrer son mariage avec Alexandra.

Alors que le covid paralyse la France et l’Europe en 2020, il décide de rejoindre le camp de Lesbos en Grèce, pour raconter l'histoire de ces milliers de réfugiés. Ce sera son premier documentaire produit par Tita et monté au pôle de Douarnenez par Emmanuelle Pencalet.

En plus d'être breton d'adoption, il obtient la nationalité française cette année-là.

Depuis le retour des talibans au pouvoirs, Mortaza y retourne régulièrement dans son pays d'origine pour accompagner des journalistes français et témoigner lui même. Il a été récompensée en 2022 par le prix Bayeux des correspondants de guerre et le prix Varenne de la presse quotidienne nationale. Cela n'est pas sans risque, bien sûr, et il sait bien que son passeport français ne le protège pas de tous les dangers. Il a été arrêté le 7 janvier 2023, alors qu'il s'apprêtait à récupérer son accréditation presse. Ne pouvant présenter celle-ci, il aurait été accusé d'espionnage. La ficelle est grosse, les autorités afghanes sachant pertinemment que ses nombreux séjours sur le territoire sont en lien avec son travail de journaliste. Ce n'est pas la première tentative d'intimidation à son encontre, mais pour Mortaza, la nécessité d'informer est toujours passée avant tout.

Aujourd'hui, les médias sont solidaires et mobilisés pour exiger sa libération immédiate. Mortaza doit pouvoir continuer à faire son travail. Et nous avons hâte de retrouver, à Douarnenez, entre deux reportages, sa joie et sa bonne humeur communicative.

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